Prendre place
Quelle drôle d’idée vous avez eue en disposant, l’une à côté de l’autre, sur cette jolie console, une magnifique soupière en porcelaine du XVIIIe et ce vase en cristal, rare et finement ciselé, hérité de votre grand père…
Quelle drôle d’idée vous avez eue en disposant, l’une à côté de l’autre, sur cette jolie console, une magnifique soupière en porcelaine du XVIIIe et ce vase en cristal, rare et finement ciselé, hérité de votre grand père…
Lui, il est là, impassible, grand chien couché, masse de roc et de forêts basses au cœur de la garrigue. Relief familier aux gens d’ici, repère des planeurs, il veille sur ma maison …
Au début il y a l’une, brune, sévère, râpeuse, presque verruqueuse, et pourtant attirante, poudrée, comme les belles dames, de farine blanche et fine qu’un souffle léger soulève en un délicat nuage…
Enfin il est là, cet instant que l’on attendait tant. Après l’agitation d’une journée pourtant bien banale, le havre de paix, le temps du silence, celui où l’on se glisse entre les draps, bien en amont du sommeil, pour lire. Lire simplement, lire paisiblement, lire merveilleusement.
Ils sont là. Posés à fleur de coteau. Leur regroupement dessine une vaste tache claire sur la verte prairie. Une entité laineuse aux contours arrondis, vaguement ondulante et qui change imperceptiblement de forme…
Quand on marche tout seul, dans un lointain désert, on devient « infime », minuscule personnage de Sempé, une virgule sur un parchemin, un soupir suspendu dans une symphonie…
Le chic du chic, en ce premier quart de XXIème siècle, c’est d’avoir une plancha. Le « barbe-cul » ? Vous voulez rire ? C’est d’un désuet, d’un commun absolument affligeant. Non ! Une plancha, une vrai plancha…