Un peu de moi

Sylvie Monpoint

  • Dermatologue
  • Auteure
  • Conférencière

Je suis née à Paris, en 1961, par un beau jour de printemps. Je vais faire mes premiers pas, tenir mes premiers crayons et écrire mes premiers mots en région parisienne, dans la petite ville de Sucy-en-Brie. Ma mère est artiste peintre et mon père navigant Air France : à chacun son voyage ! Elève studieuse quoiqu’un peu rebelle, je sais très tôt que je veux devenir « docteur » ! Vers l’âge de 12 ans, après le divorce de mes parents, nous partons, mes frères, ma mère et moi, vivre en Bourgogne où je découvre, émerveillée, les trésors de la nature. Véritable éblouissement fait de cueillette de salades sauvages, de bouquets de violettes, des premières tomates au jardin et des yeux malicieux de mes complices les chats.

Bac en poche, les études me ramènent à la ville, à Dijon, où je passe 6 longues années à étudier les arcanes du corps humain, plongée jour et nuit dans les livres de médecine. Les circonstances et les concours me conduisent en 1985 à Montpellier, dans cette ville d’histoire et de connaissance où Rabelais devint docteur en médecine, et c’est là que je soutiens ma thèse et m’engage dans la spécialité de dermatologue.

Ah ! la peau, qui se voit, se touche et a tellement de chose à nous dire… Très vite, Montpellier et son arrière-pays de garrigues odorantes m’enlacent en leur lumière dorée. Je n’en partirai plus, hormis pour quelques voyages, qui sont de nécessaires et fécondes ponctuations pour que le vent du large pénètre le cœur…

 

«  Parce que le ciel est en nous.  »
Sylvie young@2x
Doctorat@2x

Ma recherche spirituelle

Il est bien difficile de dire quand apparaissent les premières interrogations spirituelles. Elles se glissent insidieusement et, petit à petit, elles colonisent votre espace. Depuis une vingtaine d’années, la recherche spirituelle m’est devenue essentielle, et je m’y consacre au travers d’une double pratique : contemplation et méditation dans la nature (approche philocalique telle que l’enseigne Jean-Yves Leloup) et travail initiatique basé sur le symbolisme d’autre part. Les deux se complètent fort heureusement.

Mes différents voyages m’ont ouverte à d’autres voies, tout aussi passionnantes, et je porte mon attention à la recherche de la « quintessence », du noyau premier qui, au-delà des formes, est commun à toutes les voies spirituelles. A l’heure où l’homme et la société sont terriblement « morcelés » dans tous les domaines, ce qui fondamentalement nous réunit doit être remis en avant, développé et honoré.

Mes passions

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L’écriture

Elle est une passion depuis l’enfance. A l’adolescence, elle se fait poèmes et chansons. Quand je deviens jeune médecin, elle prend le prétexte de la science et s’incarne dans la rédaction de journaux médicaux. Puis elle se penche sur l’humain en une revue professionnelle, posant son regard sur le patient et l’art de la médecine. Enfin elle se met au service de ma recherche spirituelle et s’officialise dans mon premier livre publié en 2017. Ecrire me procure une joie infinie…

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La médecine et la dermatologie

Soigner est une chance, une chance de rencontrer l’autre, une chance d’être utile, une chance de rendre la vie plus douce. Après trente ans d’exercice, mon métier premier me comble toujours, même si j’aspire à une vision moins technique du soin et à une approche plus globale du patient. « Augmenter l’homme » ? Peut-être, mais il ne s’agit pas d’implanter des puces pour qu’il vive plus longtemps mais bien de restaurer notre regard à la triple dimension de l’homme : corps, âme, esprit, pour qu’il vive pleinement.

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Le jardinage et les chats

Il ne pouvait en être autrement, tant la nature m’est précieuse. Je vis donc au milieu d’un jardin à la fois structuré et sauvage, dont je connais chaque pousse, chaque pierre, chaque recoin et qui pourtant ne cesse de me surprendre. Je le partage avec mes chats, quelques écureuils, des papillons, des abeilles, des cigales et ma compagne si précieuse. Je m’y ressource, il est ma phytothérapie. Je m’y relie, il est mon église verte…

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La sculpture

Manière opérative de méditer sur le lien entre matière et lumière, sculpter le grillage est une passion nouvelle et bienfaisante. Mes premières sculptures sont nées pour venir orner les jardins d’une abbaye en Normandie, l’abbaye de Fontaine-Guérard, un lieu très inspirant. Mes moniales y ont trouvé leur juste place. Et depuis, je continue à tisser le fil de fer, pour le plaisir, sans intention véritable, juste en me laissant guider … Chacun porte en lui la capacité de « donner forme » par la musique, la peinture, la sculpture, ou encore l’écriture mais nous nous censurons bien souvent et ne laissons que trop rarement l’oiseau qui est en nous prendre son envol.

Mon engagement humanitaire

Sourire Angkor est une association française, dont le siège est situé à Montpellier, fondée en 2001, et dont l’objectif principal est la scolarisation et la formation professionnelle d’enfants défavorisés dans la région de Siem Reap au Cambodge. Par un système de parrainage et de dons, des enfants en grande difficulté sociale, repérés par notre équipe cambodgienne, vont pouvoir être soutenus financièrement, maintenus dans leur famille, et suivis par un tuteur pendant toute leur scolarité, voire lors d’études supérieures…. Impliquée depuis une quinzaine d’années dans cette association d’échelle modeste mais totalement investie dans la cause des enfants, j’en assure la présidence depuis 2017.